mercredi 23 mai 2012

Le dimanche, c'est le tour des toros (III) :

Campo de feria, Campo d'expo...

Pour terminer avec la description de ce qui attend le visiteur en ce dimanche 3 juin, nous allons vous présenter un peu plus en détails les 4 artistes qui exposent sous le chapiteau (à gauche, en arrivant).

Sculpture, peinture et photographie sont au programme.

Daniel Simon, peintre.

Il est originaire de Lourdes et c'est auprès de Jean Cambon, artiste paysager, qu'il apprend le dessin. C'est également ce-dernier qui l'incite à s'inscrire aux Beaux-Arts, à Tarbes. Là, grâce à François Mangelatte, sa peinture évolue à grands coups de pinceaux. Sortir des sujets classiques, varier les outils, il pose les bases de son affirmation artistique et d'une peinture vivante et colorée.


Aujourd'hui, ses sujets sont multiples et le plus souvent, prétextes à l'expérimentation dans l'objectif d'obtenir des toiles lumineuses à la facture âpre et épaisse. La rugosité est délibérée et les couleurs affichées.


Toujours en recherche, il considère que sa peinture ne doit restée figée, que ce soit techniquement ou thématiquement ; "Rien n'est acquis, ni définitif".




Jean-Claude Causse, sculpteur et peintre.


 
Le toro bravo, animal mythique par excellence, exerce depuis toujours sur lui une attraction très forte et il éprouve une admiration sans borne pour les hommes qui ont le courage de les affronter. 

L'atmosphère, les formes, les couleurs qui entourent la Fiesta Brava sont pour lui une source de bonheur qu'il essaie de transposer dans ses œuvres. 



En sculptant, il souhaite donner une âme à la matière, rendre vivant l'inerte. Les matériaux sont mélangés, ce qui parfois relève carrément de l'alchimie et les formes lancent des défis aux lois de la mécanique.




Le nouveau trophée Rugby y Toros est de lui.

 Jean-Marc Barnèche, sculpteur, peintre, photographe, graphiste.

Pur Bayonnais, Jean-Marc est un artiste polyvalent et si c'est en tant que photographe qu'il vient cette année à Captieux, on peut rajouter à son arc la corde du styliste car c'est lui qui créa, en 1999, LA très fameuse tête de toro qu'arbore nombre d'aficionados sur leurs vêtements sur le béton des gradins.

 

 
Depuis 17 ans, il collabore avec Rugby y Toros en créant, avec Michel Bertrand, les affiches et le matériel de communication de la Feria.






Tout récemment, il a ouvert, à Bayonne (46 rue Victor Hugo), sa propre galerie.





Stéphane Pèlerin, photographe.

 Ce Casteljalousain a rejoint Captieux pour des raisons professionnelles en 1995. Son aficion l'a naturellement conduit à s'investir en tant que bénévole dans l'organisation de la Feria Rugby y Toros, il en fut d'ailleurs secrétaire jusqu'en 2008. Depuis, il continue de s'investir en animant le blog, et la page Facebook de Rugby y Toros.
 
La photographie est, à côté des toros et de la chasse traditionnelle à la palombe, sa troisième passion. Elle lui permet de fixer des instants fugaces dont il essaie d'extraire des détails lui procurant de l'émotion.

Il est l'auteur du visuel de l'affiche 2012.

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.