mardi 29 mai 2012

Le dimanche, c'est le tour des toros (V).

Le Cartel :



Alberto Duran :  né le 20 janvier 1990 à Villamayor dans la province de Zamora (Castilla y Léon), formé à l'école taurine de Salamanca.
Il connait des début très prometteurs comme novillero sans picadors. Malheureusement, il ne suit pas les conseils de repos après une lésion cervicale ce qui va provoquer un engourdissement des membres supérieurs qui le gênera de manière épisodique pendant 4 ans, de 2006 à 2010. 
Il passera cependant dans la catégorie supérieure en 2007 et interrompra sa carrière en 2009.

L'an dernier, grâce à un long travail de récupération, il réapparait à Las Ventas et gagne sa répétition en septembre.





Depuis, il y a de nouveau toréé 3 fois ; la troisième hier, où lui échut un lot peu propice mais face auquel il montra son métier et son envie.

L'aficion de Madrid, qui se trompe rarement, l'attend...






 Juan Leal : né à Arles (Bouches du Rhône) le 27 décembre 1991.

Plusieurs novilleros français évoluent en ce moment à ce niveau mais celui qui éveille le plus d'espoir est certainement celui-ci.

D'abord expatrié à Madrid, à Arganda del Rey, fondation El Juli, il  réside actuellement à Constantina (Andalousie) où paissent les toros de la Ganaderia Santa Ana, propriété de Jean-Marie Raymond, son co-apoderado avec le journaliste et photographe taurin Maurice Berho.



Il débute en piquée à Samadet le 18 mars 2011, coupant une oreille et créant la surprise. Il torée cette année-là 7 novilladas mais suit un entrainement intensif, à la ganaderia Santa Ana, d'abord, mais également dans toute la Communauté Andalouse. Il participe à nombre de tentadero, notamment sous l'oeil expert de Paco Ojeda.

Son début de saison 2012 est remarquable avec 4 oreilles coupées en mars à Samadet, à des novillos de Pedres qui imposaient le respect. Annoncé dans toutes les grandes Ferias, il a obtenu, jeudi dernier, le prix de la "Cape d'or" à Nîmes.






David Martin Escudero : né le 22 février 1992 à Attendorn (Allemagne) ; il réside à Galapagar (Madrid) bien connue pour la présence de son fameux sorcier : Victorino Martin, son grand-oncle ganadero.

A 16 ans, il intègre l'école taurine de Moralzarzal puis suit les enseignements de Luis Miguel Campano.





En 2008, il estoque son premier novillo et remporte, en août, le "Frascuelo de oro" à Moralzarzal. en 2010 et 2011, il participe à 40 spectacles remportant de nombreux prix et trophées : 




     meilleur novillero sans picador du sud-ouest,
     triomphateur de Dax,
     finaliste de Zaragosa,
     meilleure faena à Maubourguet et Navas del Marquéz
     triomphateur à Huerta del Rey et Aldeanueva de Ebro

Le 9 avril dernier, il débutait avec picadors à Mugron face à une très sérieuse novillada et coupait une oreille.

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.