jeudi 14 mai 2015

Vuelta al partido de gala del año pasado...

One time again by Super Gascon himself... (un tantinet aidé par Jean-Luc Lagrave -Adishats- pour la version terroir)

Lo chuc de RYT que estóuamesclanha de las bèrastrobada per l’organisacion. Aquò qu’estóhèit de d’òra dab un tornèi de tocar d’anciansguanhatspeuscapdèthscapsilvans de la sason 86-87. Los comentators de las cadenas criptadas de la television qu’an juste arregretat de ne pas obtiéner nada entervista.La version oficiau que ns’ parla d’un « topin jaune », produtctebenlèu dopant, bevut en equipaabans e après los tornèis.


Le millésime 2014 de R y T, version rugby, fût un savant mélange intergénérationnel concocté par l’organisation. Cela débuta au petit matin, par un tournoi des anciens, à toucher, remporté par les cadets capsylvains de la saison 1986-1987. Les commentateurs des chaînes cryptées de la télévision ont juste regretté de ne pas pouvoir obtenir d’interview. La version officielle retiendra une position politique du leader des avants, Mister Grand Bic. La version officieuse fait état d’un « pot de jaune », produit peut-être dopant, consommé en équipe avant et après les tournois……


Après lamitatdeu temps e l’entrecòstatradicionau, qu’arribè l’òra de la partida de rugbí de las hemnas entre l’Estadi Montés e la seleccion de Guiana&Gasconharugbí 47 feminin.Lahorrèrapresenta que s’a arregaudit de las envoladas d’aquerasduasformacions, on los cadratges e autasbiscuèitas qu’èran de las meravilhosas.Aquestasduasequipasdeishènlo camp dab un empat. Pendent aqueth temps, los capdethscapsilvans de 86-87 que semblauantornar dab arsèc e que començauan a juntar la man corentatotacompanhar la banda « Los Burdigalas ».

Après la mi-temps du jour et la traditionnelle  entrecôte, ce fût le tour de l’opposition féminine entre le Stade Montois  et une sélection de Guyenne et Gascogne Rugby Féminin 47. Le public présent s’est régalé des envolées des deux formations, où les cadrages succédaient aux feintes et autres passes sur le pas. Les deux équipes se quittèrent sur un score de parité. Pendant ce temps-là, les cadets capsylvains 1986-1987 semblaient revigorés et commençaient à rejoindre la main courante en accompagnant la Banda des Burdigalos. 
 
Lo prat de l’estadiDurantau qu’arcuelhó los meijoens de l’escòla de rugbídeu SCC miatspeuseducatorsexemplaris e RafèuLagarda, mièja d’obèrturadeu SUA produit deu 100% de Captiubalhant la pròvaenqüèra un còpdeu bon barricòt ( pas aquethdeu Jaune deus capdèths de 86-87 ) e que las bonavrenhas ne s’estareishen pas.

Le terrain du Stade Durantau accueillit alors les plus jeunes de l’école de rugby du SCC emmenés par leurs éducateurs exemplaires et Raphaël Lagarde, ouvreur du SUA et produit 100% made in Captieux, prouvant encore une fois que le réservoir (pas celui de la mixture jaunâtre des cadets 1986-1987)  de jeunes pousses attirées par l’ovale ne s’épuise pas.

Enfin, coma acdísen los ahuecats  de RYT, la partida de gala que’sdebanè a cincòras enter los « Euskarians » e la seleccion de Gasconha. Après un petit trebucdensloprotocòleentausimnes on estóntocats los imnesdeuTefece( Tolosa Football club ) d’alhorsçò qu’estóuaconariamaucomprenuda de la horrèra, lo combat que s’aviè.Lasduasequipas que damorènpegadas cap e cap au planchòtdinc a la pausa deus pastisòtslocaus ( Potzd’amor ). Arreviscolats per aqueraracionsucrada un chic armanhacada, las tropasgasconas que vencèn la seleccion a l’Ikurriña 17 contra 14.E los capdèths 86-87a on èranpassats ?
La màgerpartida que desapareishón a 7 òrasdeishant au bèthmièi d’aquethhartanèr de  «  Pipo »barlingabarlinguedinc au cap de la nuèit.
Los de Boudjellal que guanhènlotitol mes açò qu’es un hèitanecdotic...
Enfin, comme le disent les aficionados de Rugby y Toros, le match de gala arriva « a la cinco de la tarde » opposant les Euskarians à la Seleccion de Gasconha. Après un petit couac dans le protocole pour les hymnes, où fut joué par erreur par les fifres le chant  du Toulouse Football Club (blague des organisateurs peu comprise) un combat âpre s’engagea. Les deux équipes restèrent très proche au planchot jusqu’à la mi-temps. Après les traditionnels puits d’amour, les gascons reprirent le jeu à leur compte pour l’emporter 17 à 14. Et les cadets 1986-1987 me diraient vous ? La plupart disparurent sur le coup de 19h00, laissant seul en pâture aux joueurs gascons leur Barde Pipo jusqu’au bout de la nuit. Toulon remporta le Brennus du Top 14, mais cela est anecdotique. 

Entourés par La Seleccion Gasconha 2014, I. DEXPERT et J.L. GLEYZE (Conseillers Départementaux)

1993 – 2017, 24 ans de RUGBY y TOROS ! 1999 – 2017 18 ans de Novillada avec picadors

Voilà près de 25ans qu’une équipe de dynamiques bénévoles sous la houlette du président André DURANTAU (Président fondateur auquel a succédé, 4 années durant, Stéphane PELERIN relayé aujourd'hui par Stéphane BRETHES), organise au cœur de l’Aquitaine une fête conviviale autour de deux passions majeures du Sud-Ouest : le monde du rugby et celui de la tauromachie s’y rencontrent autour de leurs valeurs communes, pour ce qui est devenu le rendez-vous traditionnel du 1er week-end de juin (le second si Pentecôte tombe le premier).



Ce pari audacieux lancé en 1993 et réussi dès la première année, la création d’un concept par l’association de deux thématiques complémentaires, fera école par la suite dans d’autres villes ou ferias.

Au fil des années, le premier tournoi de rugby à caractère local, s’est transformé en rencontre incontournable pour le rugby aquitain. La journée du dimanche, s’est imposée dans le calendrier des dates taurines du sud-ouest comme un rendez-vous de qualité : la ville de Captieux a été récompensée en 2000 en recevant le prix « Traje de Oro » décerné par un jury de medias à la meilleure plaza de novilladas du Sud-ouest.



A Captieux, la tradition taurine remonte à 1963 et débuta par des novilladas sans picadors dont la 2ème , en 1964, permit à Paquirri et son frère Riverita, arrivés de Cadix dans une Traction 7, de faire leur présentation en France. En 1966 on déplora l’effondrement des arènes après un « derby » avec la localité voisine de Grignols au cours d’un inter-villes fort « disputé » et c’est en 1990 que furent construites les nouvelles arènes Jean Sango (les seules arènes fixes de Gironde).



En 1993, l’enthousiaste et persévérant André DURANTAU, aidé par son « pack » de bénévoles et Michel BERTRAND, relançait le mouvement à l’occasion du soixantième anniversaire du S.C.C. (Sporting Club de rugby de Captieux) par l’organisation d’un festival avec picadors. Le Comité des fêtes et le Club Taurin Ricard s’unirent à cette première équipe l’année suivante pour organiser cinq autres festivals au cours desquels défilèrent des grands noms de la tauromachie : Tomas CAMPUZANO, RUIZ MIGUEL, Victor MENDES, CHAMACO, Juan MORA, Richard MILIAN, DENIS LORE, Damaso GONZALEZ, etc. Puis c’est en 1999 que fut organisée la première novillada avec picadors de l’histoire des arènes Jean Sango.



Depuis mars 2001, les aficionados au ballon ovale et à la corrida se retrouvent en hiver lors d’une soirée de gala « La Nuit RUGBY y TOROS » au cours de laquelle ont été reçus des invités prestigieux : Pierre ALBALADEJO, Bernard LAPORTE, Jean-Pierre RIVES ainsi que les maestros PEDRES et JOSELITO, l’éleveur VICTORINO MARTIN pour ne citer qu’eux.



Aujourd’hui, ce qui était au départ un jour de fête est devenu une féria se déroulant du vendredi au dimanche : les tournois de rugby à VII, les expositions d’artistes, les groupes musicaux variés, les animations pour les enfants, un campo de feria, des bodegas et des repas gascons, préparent l’évènement majeur du dimanche avec en apéritif une tienta matinale publique et gratuite (une innovation apparue en 2001) : la novillada avec picadors.